30 mai 2006

À Jens

Et si le temps, le feu, le vent

Et si le temps fumant ne laissait qu’aux gens

Qu’un peu de soufre, du saoul, des cendres

Des bêtes empaillées et des potences de novembre

L’horizon glabre, les clans, les champs

Battent les plaines et les troubles du dedans

La chasse à cour annonce le levant

La bête est traquée, je rentre dans mes appartements

Je t’aimais tant mais tant même trop mais tard

Je t’aimais las, hélas c’est sans détour

Jamais j’humerai le jour du grand retour

Ainsi d’ l’amour je me pique à son dard

Aucun commentaire: